Publié le 14 Mars 2013

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Publié le 13 Mars 2013

La Société archéologique et historique des hauts-cantons de l'Hérault (SAHHCH)

propose

 

"Conférence de Villemagne"
avec vidéoprojection
par

Philippe MARRASSÉ

Historien

Secrétaire général de la Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers

 

Le carrefour ferroviaire de Bédarieux

ce dimanche 17 mars 2013

à 15 h 00

Salle Polyvalente
34600 Villemagne-l'Argentière


Dès la fin du XIXe siècle Bédarieux devint l’un des principaux lieux de convergence des voies ferrées du Midi de la France. Bédarieux employait alors deux cents cheminots et reliait les gares de Neussargues, Béziers, Montpellier par Paulhan, Saint-Pons-de-Thomières et Mazamet.

L’histoire de cette épopée du chemin de fer à Bédarieux, oubliée des nouvelles générations, sera retracée sur la base d’une documentation inédite par Philippe Marrassé, spécialiste des voies de communications routières et ferroviaires du Bas-Languedoc.

Au fil de son exposé notre collègue évoquera le trajet du nouveau tronçon de la Voie Verte Bédarieux -Mons-la-Trivalle se substituant au rail et dont la mise en service sera accomplie d'ici l'été prochain.

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Contact : 06.73.75.29.83

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Publié le 8 Mars 2013

 

Histoire de la famille Bonnel de Saint-Gervais-sur-Mare et de Castanet-le-bas.

 

Qui connaît Castanet-le-bas ?  C’est le pays de mes ancêtres paternels : les BONNEL depuis au moins le début du XVII siècle et certainement avant.

 

J’ai découvert ce village à l’automne 2012 et je m’y suis promenée. J’ai eu l’impression que le temps s’y était arrêté, que les lieux devaient ressembler à ce que mes ancêtres ont connu : ruelles escarpées et pavées, vieilles maisons enchevêtrées blotties autour de l’église, chapelles, fontaines, placettes bordées de platanes et rivières cévenoles parfois dévastatrices. J’ai visité le musée de la Maison Cévenole des Arts et Traditions populaires et fait la connaissance de ses organisateurs qui m’ont demandé d’écrire une brève histoire de ma famille. C’est l’objet de ce texte.

 

Il y a 6 ans, j’ai entamé des recherches généalogiques. Plus jeune, lorsqu’on me demandait de quelle région je venais (je suis née à paris de parents qui m’ont « montés à la capitale » pour raison professionnelle) je répondais sans trop de conviction du Sud-ouest. En famille, on ne parlait pas de ces choses-là ; deuils mal vécus, déracinement…

Un jour, l’envie de savoir quelles étaient mes racines a été la plus forte. J’ai posé des questions aux anciens, écrit aux mairies, poussé les portes des archives départementales et consulté internet. Au bout du chemin de ma branche paternelle, il y avait Saint-Gervais-sur-Mare et les cercliers. Il a fallu beaucoup de patience, de ténacité et de chance pour y parvenir. La difficulté vient aussi du fait, qu’au cours du temps, le découpage régional a beaucoup évolué.

Les métiers de la plupart de mes ancêtres Bonnel étaient faiseurs de cercles, cloutiers, tonneliers de génération en génération jusqu’en 1930 environ.

 

Je suis remontée jusqu’à Mathieu Bonnel et Catherine Brun, nés vers 1600 dans ces petites vallées encaissées et sauvages entre l’Aveyron et ses hauts plateaux des Grands Causses et les plaines du Bas Languedoc : le Haut Languedoc qui correspond aux premiers contreforts du pays cévenols.

 

J’ai été séduite par cet aspect rude des paysages, ces vallées encaissées et ces montagnes couvertes de châtaigniers à l’écart des routes touristiques.

Autrefois cette région était au croisement de routes et devait avoir une vie active due aux échanges commerciaux aux marchés et aux foires. Marchands, drapiers, tailleurs d’habits, bourreliers, éleveurs et bergers devaient s’y côtoyer. L’artisanat et l’exploitation des mines de fer et de charbon devaient attirer une certaine population et entraîner un certain brassage.

 

Mes ancêtres sont restés à cet endroit au moins deux siècles et demi correspondant à huit générations environ. Descendaient-ils des légionnaires romains partis à la conquête de l’empire (Bonnel vient du latin Bonnelus : homme bon) qui, après l’intégration à la population locale n’ont plus bougé ?

Ont-ils été attirés par la fabrication des tonneaux qui ont remplacé les jarres et les amphores fragiles pour le transport ?

Etaient-ils des protestants ou des catholiques ou un peu des deux à la fois ?

 

C’étaient des hommes et des femmes de caractères qui ont su résister et s’adapter aux conditions de vie difficiles, aux impacts de l’Histoire et aux épidémies. Ils devaient bénéficier d’une solide santé, faire partie de familles nombreuses et de communautés soudées qui leur permettaient de survivre. La plupart des Bonnel de la famille ont dépassé les 80 ans, leurs épouses 65 ans et avaient des familles nombreuses.

Ces communautés correspondaient souvent à des confréries de métiers. Ils se mariaient en général à l’intérieur de ces groupes mais l’église pesait de tout son poids pour limiter les mariages consanguins. Il fallait obtenir des dispenses pour les troisièmes et quatrièmes degrés de cousinage.

Donc, la famille Bonnel faisait partie de la confrérie d’artisans et de marchands de cercles. Ils sont descendus jusqu’à Sète vers 1855 pour vendre leur production. Et ainsi, mon arrière-grand-père, Urbain Edèze Bonnel est né à Sète en 1856.

 

Ensuite, la famille Bonnel : les parents de mon arrière-grand-père : Emmanuel Bonnel et son épouse, Catherine Cazals nés et mariés à Saint-Gervais-Sur-Mare en 1855 sont venus s’installer à Salies-de-Béarn. Sans doute une opportunité à la suite d’un appel d’offre de travail dans ce domaine de compétence.

 

Ils ont fait fortune en vendant leur production dans le Béarn et dans les Landes dans les foires et les marchés. Les vignerons du Béarn et de Chalosse avaient besoin de tonneaux et de cercles pour transporter et conserver leur vin. Mon arrière-grand-père a épousé une basco-béarnaise et mon grand-père, Edmond Bonnel est né dans une belle maison jouxtant l’atelier de fabrication des cercles. Ses frères et sœurs ont tous fait des études.

Dans le musée de Salies, il existe une présentation des outils du cerclier identiques à ceux de Saint-Gervais.

Urbain Edèze et ses frères décédés, l’activité ralentit et les descendants choisissent d’autres voies. Ils deviennent fonctionnaires et viennent s’installer à Paris ou dans la région parisienne.

 

Mon grand-père, Edmond Bonnel devient commandant à la poste aux armées. Il fait les deux guerres et décède en 1940 lors de la deuxième guerre mondiale après être allé en Syrie et en Allemagne après la guerre de 14-18.

Mon père, Maurice Bonnel ayant perdu sa mère dans son enfance, se retrouve orphelin et malgré ses difficultés deviendra inspecteur des Postes et Télécommunications. Âgé bientôt de 90 ans, il est toujours passionné de techniques et d’informatique. La photographie est une autre passion : le « Paris nostalgique et humoristique » des années 1950. Il a publié, il fait des expositions et vend sa production sous formes de cartes postales sur Internet.

 

J’ai moi-même travaillé dans les communications en devenant ingénieur-chercheur. Je me suis mariée avec un ingénieur chercheur dans la même branche et nos enfants sont devenus ingénieurs : l’un à l’Ecole Polytechnique et l’autre des Arts et Métiers. Tous les deux sont passionnés par les travaux techniques et manuels. L’aîné est actuellement en poste à Nîmes non loin du pays cévenol du Haut Languedoc qu’il parcourt et qu’il découvre peu à peu.

La généalogie réserve toujours des surprises. Mon mari, né à Sète a des origines italiennes excepté sa grand-mère paternelle, Joséphine Carrière, dont les ancêtres viennent d’Olargues, au pieds des monts de l’Espinouse. J’ai découvert que certaines de nos branches avaient des racines communes à travers les Alquier, Bert, Cazals, Peytavy, Dolques, Bathélémy, Razimbaud, Mounis. Nous sommes cousins directs à la huitième et neuvième génération à partir de Saint-Gervais-Sur-Mare.

 

Marie-Christine d'Issernio née Bonnel

Villers-sur-Mer le 20 février 2013

 

 

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Emmanuel Bonnel (né à Saint-Gervais), marchand de cercles avec ses petits enfants. Castanet-le-bas, 1829.

 

 

 

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Publié le 7 Mars 2013

Le mois de février a apporté deux bien tristes nouvelles :  le 8, c’est monsieur Gilbert Crépel qui nous quittait à 78 ans, victime de la silicose. Ingénieur des Mines, il était très attaché à notre région. Nous l’avions rencontré en 2006 quand il nous avait ouvert ses archives pour l ‘exposition sur la mine de Plaisance que nous avons organisée cette année-là.

Il nous aussi donné une conférence durant laquelle il a su faire partager sa passion et son respect pour tous les métiers de la mine et les hommes qui les ont exercés. Depuis nous avions régulièrement travaillé avec lui.

Le 9, c’est Michel Pomiès, adhérent et ami, amoureux de la musique et titulaire de l’orgue de l’église paroissiale de Saint-Gervais qui nous quittait à son tour. Il préparait un concert pour fêter les 850 ans de la mise en chantier de ND de Paris. Le concert aura lieu en sa mémoire le 6 mai à 17h30.

Nous avons exprimé nos condoléances aux familles au nom de l’association.

 

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Publié le 25 Février 2013

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  Les Pétarels de Béziers passeront à Saint-Gervais dimanche 17 mars dans la matinée, pour visiter le village et la Maison cévenole.

 

 

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" Les Pétarels biterrois" est un club multimarque fondé il y a une quarantaine d'années par quatre amoureux de voitures anciennes. Affilié à la F.F.V.E. (Fédération Française des Véhicules Anciens), le club compte aujourd'hui 35 membres possédant  une centaine de véhicules.

 

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La plus ancienne de ces voitures est sortie d'usine en 1922, les plus récentes sont de la génération des seventies. Appartenant pour la plupart à la classe populaire, ces anciennes sont essentiellement utilisées par leur propriétaire pour parcourir les belles routes du Languedoc et de la France. Hormis les sorties mensuelles autour de Béziers, elles ont transporté leurs propriétaires en Corse, Bretagne, Alsace,  Pays Basque, Auvergne, Pyrénées, Château de la Loire…


Ford T 1922 du Président du Club

 

 

 

 

 

 

Le club participe aussi à quelques expositions de véhicules comme le Salon des véhicules anciens de Béziers, la concentration printanière de Vieussan où les membres du club revêtent les costumes de l'époque de leur voiture.

 

Leurs véhicules de collection seront garés sur la place du Quai où ils pourront être admirés et commentés. Si le temps le permet, nos hôtes pique-niqueront place du quai ou, en cas de pluie, au petit Trianon.

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Publié le 17 Janvier 2013

Ce jeudi 17 janvier, Saint-Gervais avait un air alpin...

 

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Publié le 9 Janvier 2013

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Publié le 17 Décembre 2012

Jeudi 13 décembre, malgré la pluie continuelle, des élèves de 6e et d'une classe ULIS accompagnés par leurs professeurs du collège Ferdiand Fabre de Bédarieux, nous ont rendu visite. Celle-ci était organisée dans le cadre des Actions éducatives territorialisées, soutenues par le Conseil général, qui ont pour but de faire découvrir et/ou mieux connaître le patrimoine local aux jeune public.

 

Au programme : une visite du quartier du Pioch pour un groupe tandis qu'un autre découvrait le métier de cerclier au travers d'un diaporama que nous avons créé cette année. Puis on inversait les activités pour lesquelles étaient proposés des questionnaires ludiques. Les élèves ont également admiré la crèche animée à la chapelle des Pénitents que M. Hubert Mas a gentiment éclairée.

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L'après-midi, tous les volontaires (une grande majorité des élèves et des enseignants) sont montés à Neyran pour une visite guidée du site, tandis que les autres regardaient un diaporama sur le castrum.

 

Au retour, tout le monde était trempé mais très satisfait de la journée.

 

D'autres actions de ce type sont prévues en 2013.

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Publié le 17 Décembre 2012

Samedi 8 et dimanche 9 décembre, alors que se déroulait le marché de Noël sur la place du quai, six stagiaires étaient réunis à la Maison cévenole autour de Marcel Barthès pour apprendre la technique de la vannerie.

 

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Chacun est reparti avec son panier, ravi du résultat et de l'expérience.

 

 

Avis aux curieux ! deux nouveaux stages sont programmées cet hiver à la Maison cévenole, avant une pause de plusieurs mois : samedi 26 et dimanche 27 janvier ; samedi 8 et dimanche 9 février. Retenez-vite votre place, le nombre d'inscription est limité à 6 personnes par stage.

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Publié le 12 Décembre 2012

Vous voulez tout savoir sur l'histoire du bassin houiller de Graissessac ?

 Gilbert Crépel, ingénieur des Mines, a réalisé pour satisfaire votre appétit de connaissances des livrets très complets sur la concession du devois de Graissessac (69 pages, 5 euros), sur la concession de Boussagues (125 pages, 7 euros), celle du Ruffas (135 pages, 8 euros) et de Plaisance (225 pages, 15 euros).

 

D'autre part, le Bulletin de la Société Archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault (SAHHCH) n°34 (2011) a paru depuis quelques semaines déjà et est en vente au prix de 20 euros.

 

Au (riche) sommaire : 

- Le site de Paillès (commune des Aires) : bilan de 30 ans de recherches.

- Monnaies romaines de Carlencas.

- La chapelle Saint-Poncian de Ceps (Roquebrun).

- Saint-Félix-de-Sorgues au Moyen Âge.

- Le compoix de Berlou de 1635 à 1673.

- Etienne Giral (1723-1799), premier concessionnaire des mines de charbon de la baronnie de Boussagues.

- La maquette de l'abbaye de Villemagne en 1789.

- La restauration du moulin à eau de La Fage (Rosis).

Les bulletins des années précédentes sont également disponibles.

 

Tous ces ouvrages sont en vente à la Maison cévenole (on peut aussi venir les consulter). En cette saison, nous sommes ouverts du lundi au vendredi de 14h à 18h (17h le mardi).

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Le n°35 de l'année 2012 paraîtra début 2013.

 

Le musée du dépot archéologique, situé dans l'église Saint-Grégoire de Villemagne-l'Argentière, présente une exposition sur le village. Le musée est ouvert  chaque mercredi, samedi et dimanche de 15h à 18h du 1er mai au 30 octobre ou sur rendez-vous pour des groupes le reste de l'année. Tél. 04 67 95 64 17 ou 06 73 75 29 83.

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